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Peinture photovoltaïque : une éco-révolution pour le monde du street art ?

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4
Jan

Peinture photovoltaïque : une éco-révolution pour le monde du street art ?

4.1.2022

Peinture photovoltaïque : une éco-révolution pour le monde du street art ?

Peinture solaire photovoltaïque

En 2022 Street Designers se lance dans l’énergie verte avec la peinture solaire

 

Une révolution éco-énergétique considérable semble se profiler à petits pas avec le développement d’une peinture aux caractéristiques exceptionnelles. Son ambition inouïe réside dans sa fonction de générer de l’énergie à partir d’un enduit photovoltaïque, qui plus est absorbeur d’humidité, afin de réduire judicieusement l’impact environnemental des habitats. Avec cette innovation, le street art pourrait dorénavant apporter une nouvelle source d’énergie pour les logements voire même aux infrastructures urbaines.

Fresque géante Obey shepard fairey
@shepard Fairey

 

Malgré certaines intentions louables pour faire face au dérèglement climatique et optimiser la décarbonation, tous les ans ce sont près de 6 millions de tonnes de nouveaux déchets solaires qui sont générés. D’une durée de vie moyenne de vingt à trente ans, les panneaux photovoltaïques, dont près de 78 millions de tonnes selon l’Irena auront été mis au rebut d’ici 2050, peinent toujours à être correctement recyclés. Une technologie innovante qui ne devrait pas tarder à faire son entrée sur le marché français semble néanmoins se démarquer et pourrait pondérer cette hécatombe environnementale.

Un domaine de recherche prolifique

Depuis maintenant quelques années, la prestigieuse université du Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT), en Australie, mène des recherches concluantes sur une peinture destinée à fabriquer une énergie propre à partir des rayons du soleil mais également avec l’humidité de l’air, conduits dans des semi-conducteurs reliés à une batterie domestique. Ces études, qui pourraient pousser l’urbanisme à contribuer aux besoins énergétiques des habitants, ont ensuite été reprises par des équipes de chercheurs à Toronto au Canada, à l’université de Sheffield en Angleterre ou, depuis 2017, par le professeur Paul Dastoor de l’université de New Castle en Australie.

 

À l’instar d’un panneau photovoltaïque, son rôle consiste à transformer l’énergie solaire en électricité. Néanmoins, sans les désagréments liés à l’industrie de fabrication ou au recyclage des pièces utiles au bénéfice de son mécanisme qui a l’avantage de fonctionner quelle que soit la météo.

 

En effet, son coût de production reste relativement peu élevé face à d’autres alternatives et son processus de construction se révèle davantage écologique que les panneaux. On peut distinguer deux procédés. Les Anglais développent des cellules photovoltaïques au pérovskite, un minéral foisonnant sur la planète et meilleur marché que le silicium, le RMIT a, pour sa part, confectionné une formule qui vise à créer de l’hydrogène. Elle est composée à partir de sulfure de molybdène synthétique qui absorbe la lumière et l’humidité à la manière du gel de silice, de plastique polymère, aussi flexible que résistant, ainsi que de dioxyde de titane, un pigment blanc qui attire abondamment les rayons ultraviolets.

 

Ce dispositif offrirait l’occasion d’enduire les façades d’immeubles mais aussi les voitures afin de les rendre partiellement, si ce n’est un jour complètement, autonomes. En outre, il peut être appliqué sur divers types de surfaces, multipliant ainsi son action sur les appareils et structures énergivores. 

@2SHY

L’art urbain au service de l’écologie

Bien mieux accepté qu’il y a quelques décennies sans toutefois faire toujours l’unanimité dans les grandes villes, le street art pourrait désormais autant servir la création artistique que la cause écologique. Demain peut-être, la ville se transformera en musée en plein air dont les œuvres n’auraient plus qu’un rôle esthétique mais approvisionneraient également en énergie verte les façades qu’elles recouvrent.

 

@XKUZ

Forte de ses engagements pour la préservation de l’environnement et l’art éco responsable, l’agence d’événementiel créatif Street Designers mise sur cette peinture inédite afin de proposer de nouvelles prestations qui mêlent l’utile et l’agréable. Le muralisme et les fresques imaginées par les talentueux artistes graffeurs affiliés à la maison de production artistique, permettraient de surcroît d’alimenter en énergie propre les locaux des entreprises qui verraient par ailleurs leur facture d’électricité fléchir considérablement. 

Avec cette offre, le leader de l’événementiel artistique en France se place ainsi en pionnier de l’art à visée éco-énergétique.

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street art façade d'immeuble
©UrbanNation / @STOHEAD

 

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